Juil-2009
27 juillet : Lake Richie – Princeton
L’eau manque. Un petit déjeuner de compote de pomme, beans et pain au beurre d’arachide. Les enfants ont soifs mais ne se plaignent pas trop. La nuit a été très chaude et très noir. Nous étions à 2 heures de voitures de toute habitation. En redescendant, à la première ferme que nous voyons, nous remplissons le bidon d’eau. C’est un ranch. Au moment de remplir les bouteilles d’eau, LP renverse le bidon et il se perce. Vite, nous remplissons les bouteilles, et le bidon ira à la poubelle! Nous en trouvons un autre de 10 litres. Avec le 40 degrés, nous le remplissons 5 fois dans la journée. LP vexé, prend son vélo et roule en solitaire les 25 kilomètres qui sépare de la ville suivante : Tulameen. JC le rattrape et le convainc de revenir avec le reste de la famille. Je pars avec le reste de la famille. Je crève mon pneu arrière au kilomètre 18 environ. Raphaël remplace le mécano habituel : JC et répare à merveille mon pneu. On dirait un pro. Les autres cueillent des saskatoons. Nous roulons et roulons. Guillaume aperçoit un ours et ralentie la cadence au devant, JC ralentie derrière, Raphaël frappe JC et tombe. Marie-Michèle frappe Raphaël. C’est le jeu du domino. Ils ont vu l’ours. Personne ne se plaint. Les gens sont sympatiques, les voitures s’écartent et nous laissent passer. La montée est haute et le moral descend, plus ça monte, plus le moral descend. Il fait presque 40 degrés. On nage de bon cœur au lac de Tulameen et nous mangeons avec appétit malgré la chaleur torride. Un autre 25 kilomètres de vélo en montant, puis les 5 derniers en descendant nous conduisent au village suivant. A Princeton, John Henry et Maria nous ouvre leur demeure généreusement. Nous jasons tellement qu’au moment venu, l’épicerie était fermée. Ils nous offrent généreusement du blé d’Inde en épi, et un délicieux spaghetti, et une salade verte.
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