Août-2009
4 aout, Grand Forks – Kikomum park
Au petit matin, Pierre, Marc-Antoine, Charles, Danièle et moi plions notre tente et sacs de couchage puis allons jouer au parc au grand bonheur de Marc-Antoine et Charles. Glissade, trapèze, balançoire font leur joie. Nous y trouvons une dizaine de pêches tendres et juteuses. A 8h00, l’odeur du déjeuner américain réveille les plus grands : bacon, œufs et petits pains. Le temps que les grands replient leur campement, nous allons visiter le mini-marché de Grand Forks, petite municipalité de 2900 habitants ou biches et faons se promènent sans se faire remarquer. Nous y trouvons un magnifique masque sculpté dans un « cotton wood » d’une ancienne mine du nord de la Colombie Britannique. Ne pouvant y résister, notre choix se fait difficilement. L’artiste-auteur ne pouvant guère nous aider à choisir aux risques de rendre jaloux les autres! Notre choix hésite entre un masque d’une dame élégante me faisant pensé à Pokahontas, ou un homme barbu avec une couronne de plumes. Finalement, après un vote serré, c’est Anbars, l’homme à la barbe qui viendra joindre les rangs à notre maison. Il fera bonne figure parmi les autres.
Nous prenons la route #3 : une autoroute avec un accotement d’asphalte assez large pour 2 parfois 3 cyclistes. Un arrêt au « Summit Lake », ou nous mangeons et remplissons nos bouteilles d’eau est de mise. Un vieillard s’y trouve. Fasciné par notre famille, il nous offre généreusement un petit melon d’eau bien frais. Nous nous en régalons tous, après un couscous aux légumes bien épicés. Une belle route (#3) serpentée nous empèche de faire de la vitesse. Nous arrivons au Kikomum park pour y dormir. Le camping de ce parc provincial est rempli, nous nous retrouvons dans l’ « over flow ». Croyant bien pouvoir y dormir gratuitement n’ayant aucune facilité : ni eau courante, ni électricité, ni même emplacement douillet, un ranger arrive bien après la couchée du soleil et bien après notre couvre-feu pour nous réclamer somme due. Seules les filles l’entendent. Apeurées, elles ne disent mot! Ce n’est qu’au petit matin que nous trouvons un gentil petit mot nous réclamant le $24.00 du, montant bien cher pour le service rendu!
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