Juin-2009
Jour 17 : Mont-Joli à Sayabec et retour a Mont-Joli
Nous sommes chez Manon et Steve, le réveil est un peu plus tôt qu’à l’habitude, pour permettre à nos hôtes d’aller travailler. Pour déjeuner, Manon nous fait des gaufres. Nous avons choix de garniture : Nutella, sirop d’érable, crème, fraises, framboises et raisins. Un vrai délice!
Nous faisons la prévision de la journée à l’aide de la carte. C’est officiel, nous allons prendre le train. Cependant, le prochain ne passe que le soir très tard (ou le lendemain très tôt…). Entre rester a Mont-Joli pour la journée et pédaler jusqu’au prochain village où le train arrête, nous choisissons de pédaler. Manon nous prévient que la route est pleine de côtes.
Le paysage passe de côtier à montagneux. Plein de champs, de foin surtout, quelques uns de canola, et de la forêt. Nous arrêtons manger près de la route à St-Moïse. Une pause bien méritée des montées, surtout pour Jean-Cristoph et Louis-Philippe, qui tirent respectivement Charles et Marc-Antoine. Au menu ; des pâtes, des œufs cuits durs, du thon et du ketchup. Pendant le repas, Danièle dit qu’elle a vu un serpent aller sous un sapin, je vais voir avec elle, Charles et Marc-Antoine. C’est une couleuvre, que j’attrape pour montrer a tout le monde, les jumelles la prennent ensuite.
Nous reprenons la route et ses côtes. L’église de St-Moïse me semble très différentes des églises jusqu’à maintenant, elle me fait penser a la place rouge de Moscou.
Nous arrivons plus tard au village de Sayabec (dit « sébec »). Le nom veut dire rivière obstruée en amérindien. Après une pause au parc, près de l’école primaire, nous allons à la mairie. Maman avait écrit à la municipalité et nous étions attendus. Maman appelle le train, et mauvaise nouvelle, ils n’acceptent pas de charger les vélos à Sayabec. Pendant ce temps nous recevons des épingles de la ville, elles représentent un castor, celui qui obstrue la rivière. Le député générale vient nous voir, et nous poses quelques questions pour un article dans L’Écho Sayabécois, le journal local. Nous sommes invités à souper a un 5 à 7 municipal.
En attendant le souper à l’extérieur, un colibri vient faire le tour de ma tête, probablement a cause de mon bandeau rouge.
Le souper est bon, nous avons des crudités, des sandwiches au jambon et aux œufs, du fromage, du melon et du gâteau. Maman appelle de nouveau Via rail, et ils nous disent que Amqui, la prochaine ville, n’accepte pas non plus les vélos, il faut que l’on retourne a Mont-Joli.
Nous trouvons enfin un transport, un camion d’Accent de Léo Tremblay, une camionnette d’un monsieur de la même compagnie et une dame, Marie, avec son auto. Un peu avant 9hPM, nous retournons vers Mont-Joli. Un fois arrivés à la gare, nous nous préparons à dormir un peu, dans nous voyons un monsieur arriver. C’était le même monsieur avec qui nous avion discuté à l’épicerie la veille en arrivant a Mont-Joli! Il nous ouvre la gare, Maman peut acheter les billets, nous rentrons les vélos, et nous dormons un peu à l’intérieur. Un peu, parce qu’il faut mettre les vélos dans des boîtes, pour cela il faut enlever tout les bagages, tourner le guidon et enlever les pédales, tâche qui ne sera terminée que vers 1h30 AM.
Guillaume
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Wow grosse job mon Guillaume une chance que vous êtes habile pour organiser les vélo.
Le p’tit bout en train sera bien mérité.
Lâchez pas ça va bien!
Salut , Danielle