Juin-2009
Jour 20 : Pictou à Montague
Ce matin, un bon déjeuner nous attend. Nous avons reçu une invitation la veille. Quelques uns d’entre nous vont prendre une bonne douche chaude avant le déjeuner. Puis Bev et Verd nous font signe que le repas est près. Bev a cuisiné de bons petits pains chauds, il y a également des brioches à la cannelle, du beurre d’arachide, du fromage à tartiner, de la tartinade de noisettes, arrosés de différents jus de fruits. On en a pour tous les gouts. C’est délicieux. Après des au revoir chaleureux, nous enfourchons nos vélos. Notre objectif est Pictou, en Nouvelle-Écosse : 20 kilomètres. Nous voulons prendre le traversier, pour se rendre à l’Ile du Prince-Édouard. Après un arrêt à l’épicerie, et le partage de toutes les victuailles pour la journée, nous nous préparons à prendre la route lorsque les nuages couvrent le ciel. Nous sortons imperméables et manteaux. Mais voilà que la pluie s’arrête. C’était une fausse alarme! Le soleil se repointe. Nous roulons donc, vent de face, vers le traversier de Pictou. Nous y sommes pour midi, et nous nous apprêtons à prendre le traversier de 1h30 selon les renseignements d’internet. Mais voilà qu’il n’y a pas de traversier à 1h30. Il quitte l’Ile du Prince-Édouard à 1h30, et accostera à 3h00. Nous mangeons donc tranquillement du hareng, fumé, à la sauce française et oignons ou aux tomates, accompagné de tomates, laitue et pain. Nous en avons plus que nous pouvons en mangé. Puis, chacun va et vient dans le port : visite de la boutique cadeau, visionnement d’animés sur le portable, jeux de ballons, film et photographie… lecture et surveillance des vélos. Michel en profite pour écrire son journal. Le seul qui soit réellement discipliné. Nous devrions prendre son exemple. Et nous voilà tous dans le traversier. C’est gratuit à notre grande surprise. On ne se plaint pas. Une heure, s’est vite passée : on visite le bateau, prend quelques photos, discute avec les passagers. Charles voudrait bien retourner au pont ou sont les vélos, mais c’est interdit. Michel est parti discuté avec les autres passagers et passagères!!! Finalement à 4h00, on accoste à l’ile du Prince-Édouard, et on se rend immédiatement au centre d’information touristique. Il y a là-bas, accès à internet, au téléphone. Guillaume nous apprend que nous sommes attendus à Montague (du moins, le fils de la famille essaiera de téléphoner ses parents). Nous avons donc presque 30 kilomètres à faire avant la noirceur. C’est encourageant, l’île a la réputation d’être plat. Cela ira bien. Nous empruntons la voie cyclable de la Confédération.
Descente d’une côte
C’est affreux : ça monte et ça descend. Nous prenons la route : ce n’est pas mieux : route de gravelles, cahoteuses, en dos de serpents : une côte n’attend pas l’autre. Je voudrais bien arrêter dormir, mais une mutinerie nait chez les plus vieux : objectif Montague : on a peut-être une maison, internet, une douche et un lit… On roule, on roule et on roule. J’ai comme objectif d’arrêter à 7h30. Cela tombe bien, il ne reste qu’un ou deux kilomètres avant notre destination… Nous arrivons à 7h40, mais la porte est barrée. Il n’y a personne à part un magnifique arc-en-ciel, ou plutôt deux, une légère pluie et un immense soleil. C’est fantastique sur les champs rouges de l’île. Je décide de frapper à la porte en face, de l’autre côté de la rue. Le type nous reçoit froidement, et nous demande de roulé encore pour aller dormir au parc provincial. C’est à 45 minutes maximum nous dit-il!! Il est 8h00 du soir. C’est ridicule!!! J’insiste et finalement il nous laisse planter la tente à l’autre bout de son terrain. Je suis épuisé, nous plantons la tente à une vitesse incroyable. On se fait dévoer par les moustiques : maringouins et mouches noires. Vite nous rentrons dans la grande tente et partageons notre repas. A 9h00 tout le monde dort.
p.s. Nous atteignons le parc provincial le lendemain à midi!!! Faut être cinglé pour envoyer une famille qui a parcouru 50 km à vélo, à 8h00 le soir, dormir à plus de 45 minutes (en voiture) et 3 heures en vélo! Merci pour l’accueil.
Michèle.
Coccinelle
Marie-Pierre
Commenter cet article
Bon courage, vous êtes tous une belle inspiration à se dépasser et à s’accorder le temps de faire les choses!
Vous êtes vraiment hot!
Bonne route, on pense à vous de loin,
Hugo, Geneviève et la petite Chloé!
Salut guillaume et Bonjour a toute ta famille. Bon courage et bon coups de pédales! Tout mes encouragement. PS: les mantes sont sorties. Je t’en mets de côte.