Mai-2009
Jour 13 : Notre-Dame-du-Portage à Trois-Pistoles
Le réveil dans la sacristie de l’Église de Notre-Dame-du-Portage fut agréable.
Tour à tour, nous nous sommes levés et nous avons ramassé nos choses. Sr. Lucille devait venir vers 8h00 et Monsieur le curé vers 9h00. Il devait célébrer sa messe à 10h00. Silencieusement, et peut-être pieusement! nous nous afférions à nos choses lorsque Sr. Lucille est venue. Une dame pleine d’énergie et souriante nous souhaitait un bon matin. Monsieur le curé est arrivé peu après. Son accueil fut pour ainsi dire très froid. Il nous demanda de partir! Le rythme s’est accéléré! Et à 8h10, nous enfourchions nos vélos. A peine après quelques coups de pédales, Jean-Cristoph avait mal derrière le genou. Voilà notre première tendinite. Justement, la veille, ce cher enfant se vantait de ne pas boire, ou très peu. Il allait, soit disant, trop souvent aux toilettes…. Mais voilà, qu’aujourd’hui, il en souffre. Michel, lui prête sa genouillère, et on le frotte d’une pommade miracle. On transfère Charles de vélo et c’est maintenant Guillaume qui le tire. Le déjeuner, offert par Sr. Lucille, Sr Lucille et Sr Diane fut délicieux. Quinze kilomètres plus loin, dans Rivière-du-Loup, nous avons fait l’épicerie. Nous étions à sec, celle de Notre-Dame-du-Portage était fermée. Nous avons fait la réserve de fruits, de pain, de beurre d’arachides, de barre énergisante.
Puis, nous enfourchons de nouveau nos vélos, pour faire un autre 15 kilomètres avant le diner que nous prenons au restaurant du Zazou à Cacouna.
Il fait soleil. Le moral est bon, malgré quelques frictions entre les plus vieux. Le gâteau de Guillaume a disparu, Louis-Philippe a poussé Jean-Cristoph pour rire, pauvre Jean-Cristoph, il tombe, sa bicyclette tombe sur lui!
On reprend finalement la route 132 direction Trois-Pistoles. Nous battons des records de vitesse: 30 kilomètres, vent dans le dos et légère pluie. La pluie s’intensifie et le tonnerre se fait entendre. Doit-on arrêter? Mais voilà que Marie-Pierre roule sur un boulon et elle a une double crevaison! On arrête à la première ferme qui nous ouvre gentiment leur hangar agricole.
Louis-Philippe marche sur un instrument agraire qui bouge et tombe presque. On a tous une frousse. On imagine quelle catastrophe cela aurait fait si s’était tombé sur les vélos! Il y a de la tension dans l’air… Impossible de trouver les chambres à air! Mais ou sont-elles? On trouve celle du vélo de Danièle, celle du vélo des grands, mais ou donc est celles des jumelles. Finalement, on répare: colle, rustine. On gonfle les pneus chez un voisin. Et nous revoilà sur la route: montée, descente, montée… ouff, la chaîne de Michel débarque à deux reprises. La chaîne de Charles couine. On la graisse, on remonte et on pédale de nouveau. Arriver à Trois-Pistoles, on arrête à la fromagerie. On nous réfère M. Leblond: André et Violette. Quel accueil. Ils nous ouvrent grande leur maison. Leur accueil est chaleureux. Ils complètent notre repas avec un brie succulent, du pain, du beurre et des oeufs.
On se sent comme à la maison. Pour dessert, du sucre d’érable. C’est délicieux. Après un petit saut à l’épicerie pour demain, on déroule les sacs et les matelas! A 9h00, je me fache, et les enfants ferment la télévision. On se couche. Bonne nuit. Demain, on voudrait bien se rendre à Rimouski: 64 kilomètres. Aujourd’hui, nous avons roulé 63 kilomètres! Ils annoncent beau!
Michèle
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Que d’aventure, je vous souhaite un plein de soleil.
A+